L’ancien président Jocelerme Privert a dénoncé ce qu’il qualifie d’injustice et de persécution politique orchestrée par le juge d’instruction Al Duniel Dimanche. Ce dernier l’a accusé de complicité de corruption, ce qui a provoqué une réaction véhémente de l’ancien chef d’Etat.
Privert a fermement souligné que les actes de corruption qui lui sont reprochés s’inscrivent dans le cadre de son mandat présidentiel. En vertu de l’article 186 de la Constitution haïtienne, il a rappelé au magistrat que ces accusations ne devaient pas être traitées par une juridiction ordinaire.
Le Bureau de communication de Jocelerme Privert a également publié une note officielle, soutenant la position de l’ex-président et soulignant les arguments constitutionnels. Cette confrontation entre l’ancien chef de l’Etat et le juge d’instruction soulève des questions sur l’indépendance de la justice et ravive les tensions politiques au sein du pays.
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