Joverlein Moïse, l’un des fils du président haïtien assassiné dans sa résidence privée à pèlerin 5, en juillet dernier a pris l’exile pour le Québec.
Dans un article publié vendredi 22 octobre au journal de Montréal, Joverlein Moïse, le fils aîné du président haïtien assassiné à l’aube du 7 juillet 2021, Jovenel Moïse, dit craindre pour sa sécurité et affirme au Journal Montréalais “qu’il est impensable que le meurtre de son père, qui implique des agents étrangers, reste impuni. Rien ne peut justifier l’assassinat d’un chef d’État. A-t-il déclaré
Notons que mercredi 20 octobre 2021, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée au cabinet du magistrat instructeur du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Garry Orelien, en charge de l’instruction du dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse ” ont fait savoir les avocats du fils aîné de l’ancien chef d’État assassiné, annonçant que ce n’est que le début d’un ensemble de démarches judiciaires qui seront entreprises au niveau national.
Les zones d’ombres dans l’affaire demeurent : aucun des 40 gardes de sécurité n’a été blessé, les suspects arrêtés comprennent d’anciens soldats, un courtier d’assurance de Floride et deux commandants de la sécurité privée du président. Selon la veuve du président, qui n’exclut pas de se présenter à la présidence du pays, le véritable cerveau de l’assassinat reste libre. Cependant Emmanuel Sanon, a été arrêté en tant que cerveau présumé. Le faux docteur avait des aspirations politiques pendant dix ans et dans une vidéo sur YouTube, il a déclaré que l’uranium et le pétrole et d’autres richesses du pays n’auraient pas servi à améliorer l’économie et le bien-être en raison de la corruption et de la mauvaise gestion.
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