Dans une déclaration adoptée ce mercredi 24 avril 2024, la Fondation Mémoire de l’Esclavage appelle à la solidarité en faveur du peuple haïtien, alors que la capitale et une partie du pays sont otages des gangs criminels. La FME affirme qu’en plus du « devoir historique », les autorités françaises ont envers Haïti « une responsabilité historique ».
Dans cette déclaration, le conseil administratif de la Fondation Mémoire de l’Esclavage (FME) s’est adressé spécifiquement au gouvernement français, en le demandant notamment d’assumer son rôle de puissance membre permanent du conseil de sécurité des Nations Unies ; d’adapter sa politique d’accueil des réfugiés haïtiens ; de mobiliser davantage en faveur d’Haïti ; d’ouvrir la question de la réparation à l’égard du peuple haïtien.
Le directeur adjoint de la Fondation Mémoire de l’Esclavage, Pierre-Yves Bocquet a ajouté sur la Radio Magik que « la France dispose des instruments politiques qui peuvent être mobilisés en faveur de la population haïtienne ou qui témoignent de la sensibilité des autorités françaises à la situation particulière d’Haïti ».
« La France est membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, ce qui lui confère une responsabilité diplomatique pour inciter la communauté internationale à se mobiliser autour d’Haïti », a déclaré Pierre-Yves Bocquet.
Source Image: Madinin art
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