Cet arrêt de travail a été lancé par l’Association Nationale des Greffiers Haïtiens depuis le 12 avril 2022, afin d’exiger de meilleures conditions de travail. L’Association Nationale des Greffiers Haïtiens (ANAGH) dit déplorer que les autorités concernées ne parviennent pas à donner aucune réponse en dépit de plusieurs rencontres réalisées.
En effet, le dimanche 8 mai 2022, l’association l’ANAGH annonce l’arrêt du système judiciaire pour une cinquième semaine, afin de continuer à demander le respect de l’accord du 3 novembre 2017, et celui du 23 mai 2019 conclut entre les autorités du ministère de la Justice de la Sécurité Publique et L’Association Nationale de Greffiers Haïtiens.
» Ils nous ont promis d’assurer le suivi pour l’adoption du statut des greffiers, de mettre fin à la discrimination qui sévit dans le système Judiciaire, plus précisément au ministère de la justice en octroyant une carte de débit à chaque greffier du système. Ils nous ont aussi promis un quota sur chaque promotion d’élève qui entre à l’École de la magistrature, une augmentation graduelle du salaire des greffiers jusqu’à atteindre 80% des salaires de nos collaborateurs immédiat », précise le président de L’ANAGH, avant d’ajouter que malgré les différentes rencontres qui ont été réalisées entre la direction de L’Association Nationale des Greffiers Haïtiens et les autorités du ministère de la Justice, des Finances et de la primature, jusqu’à présent aucune de ces promesses n’est pas tenue, malgré les revendications des grévistes depuis le 12 avril 2022.
En outre, les grévistes informent, que l’arrêt de travail lancé le 12 avril dernier dans les greffes des 18 juridictions du pays est maintenu jusqu’à la pleine et entière satisfaction des revendications des Greffiers et Commis parquets de la République, tout en rappelant que leurs revendications sont justes et fondées. REDACTION : Mackendy Filderice
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