Dans une note publiée le mercredi 15 septembre 2021, le Core Group (composé des Ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de la France, de l’Union Européenne, ainsi que du Représentant spécial de l’Organisation des États Américains et de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies) offre son appui au Premier ministre Ariel Henry dans le cadre de l’accord passé dans l’objectif de trouver un consensus afin de sortir le pays de l’impasse où il se trouve.
Cet accord, signé le 11 septembre 2021 dans la résidence du Premier ministre, se veut une initiative visant une bonne gouvernance de la République d’Haïti, si l’on croit les prétentions du Premier ministre qui s’agite beaucoup ces derniers jours. Malgré les divergences d’opinions autour de cet accord, la communauté internationale cache derrière le masque du Core Group encourage l’initiative qui visiblement pourrait déboucher sur de nouveaux conflits politiques.
En premier lieu, cet accord, qui prévoit un gouvernement de transition, ne semble pas vraiment se ranger du cote de la constitution selon l’avis de certains opposants dudit accord. Le Sénateur Antonio Cheramy est l’un des acteurs politiques qui s’opposent à cet accord.
Cette initiative d’Ariel Henry prend réellement pas en considération une partie de la note du Core Group dans laquelle les membres du groupe encouragent l’ensemble des forces vives de la Nation à s’engager sur la voie d’un dialogue constructif, fondé sur les principes de la démocratie, afin de préserver la cohésion nationale et de permettre au pays de reprendre son chemin vers la stabilité politique.”
Ironie ou contradiction, le Core Group semble ne pas prendre en compte l’ampleur de la situation en Haïti, si réellement ses membres en avaient l’intention.
La blague se poursuit dans le dernier paragraphe de la note où on peut lire : Le fait même d’apporter son soutien au Premier ministre prouve que le Core Group est loin de se soucier de ses propos.
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