Ce vendredi 16 février, les services pénitentiaires russes ont annoncé la mort de l’opposant politique Alexeï Navalny dans sa prison de l’Arctique, suscitant des réactions internationales et des accusations contre le Kremlin.
Selon l’hôpital voisin de la colonie pénitentiaire, les médecins ont tenté de réanimer Alexeï Navalny pendant plus de trente minutes après un malaise lors d’une promenade. La cause de sa mort reste inconnue, alimentant les spéculations, dont certaines évoquent une thrombose.
Le président français Emmanuel Macron a réagi en accusant la Russie de “condamner à mort les esprits libres”, soulignant la nécessité de s’unir contre le régime russe. De son côté, l’épouse d’Alexei Navalny, Yulia Navalnaya, a demandé que Vladimir Poutine soit tenu responsable des “atrocités commises” à l’encontre de son mari.
Les Etats-Unis, par la voix de Kamala Harris, ont dénoncé la “brutalité” de Moscou, tandis que la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a qualifié la mort de Navalny de “douloureux rappel de la persistance du régime oppressif de Poutine”.
Le Premier ministre italien, Giorgia Meloni, a également exprimé son inquiétude, demandant que cet “événement troublant” fasse l’objet d’une enquête approfondie. L’opposition russe, y compris l’épouse d’Alexei Navalny, pointe du doigt le Kremlin, ce qui accroît les tensions au niveau international.
L’annonce de la mort d’Alexei Navalny soulève des questions sur la situation des opposants en Russie et renforce les appels à une action internationale pour faire face à ce nouveau chapitre des relations complexes entre la Russie et le reste du monde.
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