Le stress occupe une place prépondérante dans le quotidien des gens, que ce soit au travail, en famille, à l’école, dans les relations interpersonnelles et d’autres. Selon les recherches, le stress est à la base de nombreux troubles mentaux et somatiques. Certains peuvent être nerveux. Les psychologues appellent le “stress négatif” l’irritabilité, l’insomnie, les difficultés de concentration et les céphalées. Cependant, le “bon stress”, qui mobilise les efforts et l’énergie, peut parfois être bénéfique. Cet article souligne l’aspect psychologique du stress.
Selon le scientifique Hans Seyle, austro-hongrois, dans sa théorie sur le stress (1975), “le stress est la réaction de l’organisme face aux modifications, exigences, contraintes ou menaces de son environnement, en vue de s’y adapter”. En ce sens, le stress exprime l’état réactionnel d’un organisme soumis à l’action d’un excitant ou d’une pression quelconque. Il correspond le plus souvent à une réaction nerveuse ou psychologique à une émotion désagréable et intense.
Pour Laborit (1985), “l’hypothalamus est le centre du stress parce qu’il contrôle le système nerveux autonome (libération de corticoïdes). Face au stress, la personne réagit par la fuite, l’agressivité, ou attend en tension (inhibition de l’action), pouvant développer des pathologies de stress”.
Les idées préconçues rendent le concept très ambigu, c’est pourquoi avant même d’élucider les types de stress et comment y faire face au quotidien, il faut savoir ce que le stress est et n’est pas.
Le stress est un état de forte tension physiologique et/ou psychologique, une préparation pour l’attaque ou la fuite, un début d’une série de maladie. En revanche, il n’est pas nocif, puisque souvent il aide à atteindre certains objectifs. Cette réaction n’est ni la peur ni l’anxiété ; ce n’est pas n’ont plus une cause directe des maladies, même s’il contribue fréquemment à leur développement.
Les différents type de stress
Pour mieux appréhender le stress et y faire face au quotidien, il faut mettre l’accent sur l’aspect psychologique. En effet, cet état réactionnel est lié à une crise psychologique, qui dure plus de trois mois ou les symptômes sont : tristesse, insomnie, modification de l’appétit (anorexie ou boulimie), isolement. Cet état de stress se manifeste chez des gens qui ont connu des bouleversements émotifs, qui ont vécu des moments difficiles (une rupture amoureuse, perte d’emploi, deuil, crise de l’adolescence, la ménopause, facteurs sociaux…).
Le stress peut provoquer un trouble d’adaptation, où les émotions sont modifiées, le syndrome dépressif, les troubles du comportement prennent place. Une fois ces facteurs persistants, le sujet souffre d’un stress chronique. Au-delà de six mois, la personne peut présenter des symptômes liés à une dépression majeure. A ce stade, elle doit consulter un spécialiste de la santé mentale pour mieux s’y adapter.
En outre, suite à des événements traumatogènes (viol, agressions physiques, violences, harcèlement, accident automobile, catastrophes naturelles…). A ce stade, on parle de stress post-traumatique, qui est caractérisé par des palpitations, des tremblements, une anxiété intense et une peur excessive. Lorsque le sujet fait face à un traumatisme, cela perturbe son sommeil, son appétit, sa concentration et ce stress engendre un ralentissement psychomoteur.
Comment faire face au stress ?
S’adapter est un processus qui exige du temps et du travail, pour faire face au stress, il est essentiel de se détendre (méditation, respiration profonde, lecture, musique, balader dans la nature, prendre un massage), se reposer et privilégier des contacts avec son entourage, se confier et parler librement de ses travers, pratiquer une activité physique telle que yoga, gymnastique douce, vélo, jogging pendant environ trente minutes chaque jour. A noter qu’une bonne hygiène de vie permet de lutter contre les états de stress.
Pour lutter contre le stress, certains spécialistes peuvent mettre l’accent sur les médicaments (sédatifs et antispasmodiques) et la médecine traditionnelle (la mélisse, l’aubépine).
Bibliographie
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