Dans une note récente, les signataires de l’accord du 21 décembre, qui soutiennent le Premier ministre haïtien Ariel Henry, admettent que la situation sécuritaire est critique, soulignant l’incapacité de la Police Nationale d’Haïti (PNH) à assurer la sécurité de la population. Malgré ce constat d’échec, ces alliés appellent au dialogue pour résoudre la crise actuelle.
Mais ce qui intrigue, c’est que tout en plaidant pour le dialogue, les signataires réclament le retour d’Ariel Henry, affirmant qu’il est actuellement détenu à l’étranger. Ils estiment que le Premier ministre jouera un rôle clé dans la mise en place d’un Conseil électoral provisoire (CEP), alors que cette tâche cruciale n’a pas été accomplie en plus de 30 mois de pouvoir.
Parmi les signataires de cette déclaration figurent des personnalités telles que Majory Michel, Paul Denis, Eddy Jackson Alexis et Saurel Jacinthe. Il est essentiel de noter qu’Ariel Henry se trouve actuellement à Porto Rico, et que la République Dominicaine l’a déclaré persona non grata ce samedi 9 mars 2024.
Cette déclaration met en lumière les tensions et les divergences au sein des partisans d’Ariel Henry, révélant une situation politique complexe et préoccupante. Les appels au dialogue s’accompagnent d’une demande pressante de retour du Premier ministre, malgré les défis persistants et l’absence de progrès concrets dans la mise en place d’institutions essentielles à la stabilité du pays.
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