Le Conseil de sécurité des Nations-Unies se réunit ce lundi 17 octobre pour statuer sur la demande faite par le gouvernement haïtien pour l’envoi des troupes en Haïti. Au cas où la demande est acceptée par le Conseil, les Bahamas pourraient faire partir de cette force multinationale.
Le Ministre des Affaires étrangères des Bahamas, Fred Michell dans un message audio, a déclaré que son pays pourrait être invité à se joindre à une force multinationale d’intervention rapide des Nations Unies pour lutter contre l’insécurité et les gangs en Haïti.
Selon le Ministre Michell, les Bahamas prendront en considération toute invitation de l’ONU à faire partie d’une force de collaboration, en raison de la proximité, de l’impact et des relations d’Haïti avec les Bahamas.
Toutefois, le Ministre des affaires étrangères a précisé que les Bahamas n’interviendront pas seuls en Haïti. Le chancelier bahaméen affirme que cela doit être dans le cadre de la CARICOM et dans le contexte de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, ou d’une résolution de l’Organisation des États Américains (OEA).
Par ailleurs, le Ministre Fred Michell a souligné qu’avant de prendre une décision finale sur la participation des Bahamas à la force multinationale d’intervention en Haïti, le gouvernement bahaméen devra déterminer si son pays peut ou non se permettre de s’impliquer dans l’instabilité politique en Haïti.
La décision de faire intervenir une force militaire étrangère en Haïti à la demande du gouvernement haïtien pour lutter particulièrement contre l’insécurité sera adoptée par le Conseil de sécurité des Nations-Unies uniquement si la Chine où la Russie ne s’opposeraient pas leur véto à cette proposition.
