Les cerfs-volants cèdent la place aux hélicoptères à Port-au-Prince

Mackendy Filderice
ParMackendy Filderice- Rédacteur
les cerfs volants cèdent la place aux hélicoptères à port au prince

À l’époque où les cerfs-volants dansaient gracieusement dans le ciel de Port-au-Prince, ils étaient plus qu’un simple jeu pour les habitants de la capitale haïtienne. Ils étaient un symbole de joie, d’insouciance et de liberté enfantine. Mais aujourd’hui, ces icônes colorées de l’innocence se font de plus en plus rares, laissant place à une nouvelle réalité dominée par le vrombissement des hélicoptères.

Autrefois, chaque Pâques était marquée par l’envol de ces cerfs-volants, créant un tableau vivant de couleurs vives et de mouvements gracieux. Mais aujourd’hui, leur absence est palpable, remplacée par le bruit persistant des hélicoptères qui sillonnent le ciel de la ville à toute heure.

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Pour les habitants de Port-au-Prince, cette transformation du paysage aérien ne représente pas seulement un changement esthétique, mais plutôt un témoignage poignant des défis auxquels Haïti est confronté. Les cerfs-volants, autrefois symboles d’innocence et de fantaisie pour les enfants haïtiens, ont cédé la place à la réalité brutale des opérations de sauvetage et des évacuations d’urgence.

“Je me souviens de l’époque où nous passions des heures à construire et à faire voler des cerfs-volants avec mes amis”, se souvient Jean, un habitant de Port-au-Prince. “Maintenant, chaque fois que j’entends le bruit d’un hélicoptère, je ne peux m’empêcher de me demander ce qui se passe et si tout va bien.

Pour beaucoup, la présence constante d’hélicoptères dans le ciel de la ville est devenue une réalité quotidienne. Utilisés pour transporter des ressortissants étrangers ou évacuer des citoyens en danger, ces avions sont devenus un élément indissociable du paysage urbain de Port-au-Prince.

“Les cerfs-volants étaient le symbole de notre enfance”, explique Marie, une mère de famille. “Aujourd’hui, mes propres enfants grandissent dans un monde où les hélicoptères sont la norme. Cela montre à quel point notre société a changé”.

Les cerfs-volants se font de plus en plus rares dans le ciel de Port-au-Prince et leur disparition laisse un sentiment de nostalgie et de perte d’une époque révolue. Pour les habitants de cette ville en mutation, ces changements dans le paysage aérien sont bien plus que de simples événements ; ils reflètent les défis et les réalités d’un pays en constante évolution.

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Mackendy Filderice
Par Mackendy Filderice Rédacteur
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Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.