Les mauvaises conditions de vie des Haïtiens continuent d’accroître en République dominicaine, et les risques d’expulsion sont de plus en plus majeurs avec l’avènement de Luis Abinader à la tête de l’Exécutif depuis août 2020.
Le chef de l’État de la république voisine insiste haut et fort sur le toit de l’international que les déportations des ressortissants haïtiens illégaux sur son territoire sont loin d’être terminées. Abinader prévient qu’il s’appuie sur la Constitution pour prendre une telle mesure.
Rappelons qu’il y a quelques mois, le successeur de Danilo Medina Sánchez avait énergiquement répondu les organisations internationales qui critiquaient sa politique d’immigration, indiquant que les décisions en la matière sont définies uniquement par les Dominicains du gouvernement qu’il représente.
« Qu’ils agissent de manière responsable comme ils auraient dû se préoccuper des droits de l’homme, ils doivent s’inquiéter de tous les problèmes dont souffrent les pauvres et les citoyens d’Haïti, que leurs droits de l’homme sont touchés, pas ici, donc ils ne demandent pas à la République dominicaine de renoncer à leurs droits et en plus d’appliquer leur Constitution », avait-il souligné.
Les Haïtiens sont expulsés de la République dominicaine par milliers, et depuis 2021 avec l’assassinat de Jovenel Moïse et l’intensification de l’insécurité avec le contrôle du territoire par les gangs, la Direction générale de la Migration (DGM) en République dominicaine a plus que multiplié ses opérations de rapatriement d’Haïtiens aux ordres d’Abinader. Fuyant les mauvaises conditions de vie en Haïti, les illégaux ne sont pas mieux traités ailleurs, mais toutefois, ils insistent que « l’enfer reste Haïti ».
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