L’insécurité bat son plein actuellement dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Les cas de kidnapping et d’attaque sur certaines entreprises explosent de façon exponentielle après une baisse considérable depuis avril dernier.
Le fameux mouvement populaire « Bwa Kale » était à l’origine d’une sécurité apparente sur l’étendue du territoire depuis le 24 avril 2023, date du lancement initial de cette vaste opération qui consistait à exterminer les [présumés] bandits dans l’ombre de la justice, la peine capitale n’étant pas légale en Haïti.
Depuis le 1er mai, l’insécurité grimpe considérablement, et plus de 75 cas d’assassinat ont été enregistrés selon le Réseau National de Défense des Droits de l’Homme (RNDDH). Aussi, le kidnapping a fait d’innombrables victimes, dépassant la barre de la cinquantaine.
Face à une telle progression de l’insécurité, certains citoyens appellent à l’intensification des opérations civiles à l’encontre des bandits dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et dans les villes de province. Aussi, des internautes estiment que le peuple ne peut attendre de l’État haïtien une quelconque protection, car celui-ci n’a que faire de ces conditions de vie.
L’opération civile « Bwa Kale », en rappel, a coûté la vie à plus de 260 membres de gangs dans divers départements du pays, selon les Nations-Unies. Toutefois, des civils ont été recensés parmi les exterminés, la frustration populaire étant sourde.
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