Le 4 septembre dernier, le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) a émis une note de situation alarmante à l’attention du Gouvernement. Cette note met en lumière de graves préoccupations liées au projet de construction d’un canal sur la Rivière Massacre, s’appuyant sur des données géotechniques et hydrologiques. Selon le ministre, les conclusions de cette évaluation sont claires : le site choisi pour ce projet ne devrait en aucun cas être utilisé.
Des lacunes majeures ont été identifiées, avec des répercussions potentiellement dévastatrices sur les plans humain, économique, et diplomatique. Le MARNDR estime qu’il est impératif d’agir rapidement pour éviter une catastrophe imminente.
Sur le plan humain, la construction du canal sur la Rivière Massacre pourrait mettre en danger la vie de nombreux citoyens. Les risques d’inondations et d’érosion des terres sont considérables. Le Ministère craint des pertes en vies humaines et des déplacements massifs de populations si les travaux se poursuivent.
Du point de vue économique, le projet représente un investissement colossal qui pourrait être perdu si les travaux devaient être abandonnés à un stade avancé. De plus, les répercussions sur l’agriculture et les ressources en eau de la région pourraient être dévastatrices, entraînant une diminution de la production agricole et de la disponibilité de l’eau pour les communautés locales.
Sur le plan diplomatique, le MARNDR souligne que la poursuite de ce projet pourrait entraîner des tensions avec le Gouvernement dominicain voisin, qui partage des préoccupations similaires concernant la rivière. Une mauvaise gestion de cette situation pourrait compromettre les relations bilatérales et avoir des conséquences à long terme sur la coopération régionale.
Face à ces inquiétudes majeures, le MARNDR recommande vivement qu’une campagne de communication soit rapidement entreprise pour sensibiliser les paysans et les travailleurs impliqués dans le projet. L’objectif est de les inciter à suspendre les travaux de construction du canal sur la Rivière Massacre. Au lieu de cela, il est préconisé d’envisager l’installation de pompes à irrigation dans la zone, offrant ainsi une solution plus sûre et durable pour répondre aux besoins agricoles de la région.
Par ailleurs, cette note de situation, est également en possession du Gouvernement dominicain, ce qui renforce la nécessité d’une réponse rapide et coordonnée pour éviter une crise potentielle.
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