Selon une enquête récente de l’agence de presse américaine Associated Press (AP), de nombreux immigrants entrant aux États-Unis, en particulier ceux qui traversent la frontière, éprouvent de grandes difficultés à trouver un endroit où passer la nuit. À Chicago, certains sont contraints de dormir dans les cours des commissariats de police, ce qui jette une lumière crue sur la crise humanitaire qui touche ces personnes vulnérables.
Parmi eux, Angel Hernandez, un Vénézuélien de 20 ans, a récemment effectué le périlleux voyage à travers la forêt de Darien, au Panama. Arrivé à New York dans l’espoir de trouver refuge chez son oncle, Hernandez est déçu de constater que ses perspectives sont loin d’être optimistes. Déclarant son incapacité à trouver du travail, Hernandez exprime son désarroi en remarquant que “chaque luciole brille dans leurs yeux”, soulignant le contraste entre ses attentes et la dure réalité de sa situation.
La détresse des immigrés est exacerbée par le rejet de certains membres de leur famille et de leurs amis. Nombre d’entre eux, comme Hernandez, avaient espéré pouvoir joindre un proche pour obtenir du soutien, mais ils se sont heurtés à des appels bloqués et à des messages restés sans réponse. Cette rupture des liens familiaux exacerbe la vulnérabilité de ces nouveaux arrivants, qui se retrouvent isolés et impuissants.
Cette réalité poignante souligne la nécessité d’une action urgente pour résoudre la crise humanitaire à la frontière américaine et pour apporter un soutien adéquat aux immigrants qui cherchent simplement un refuge et des opportunités dans leur quête du rêve américain.
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