Dans un contexte où les forces de l’ordre sont au cœur des préoccupations sécuritaires, une situation paradoxale se dessine : malgré la directive autorisant les policiers à encaisser leurs chèques dans n’importe quelle banque, un véritable obstacle se dresse devant 80% d’entre eux. La raison invoquée par les institutions bancaires ? Condition sine qua non : mettre à jour le badge des policiers.
Pour le Syndicat national des policiers haïtiens, cette exigence est une illusion. Alors que la carte d’identité reste valide, il est incompréhensible qu’un simple changement de badge soit nécessaire pour effectuer une opération bancaire de base. Face à cette impasse, le Synapoha dénonce avec véhémence les pratiques discriminatoires des banques qui refusent catégoriquement d’honorer les chèques des policiers.
Le syndicat demande donc une intervention ferme de la Direction Générale de la Police Nationale D’Haïti (DGPNH) pour résoudre cette situation kafkaïenne. Une façon de résoudre le problème serait de moderniser le matériel utilisé pour la fabrication des badges. Des outils plus performants permettraient une délivrance rapide et efficace des badges, garantissant aux policiers l’accès à leurs droits financiers légitimes.
Dans un pays où la sécurité est un enjeu majeur, il est impératif que ceux qui la garantissent soient traités équitablement et sans entraves bureaucratiques injustifiées. La balle est désormais dans le camp des autorités compétentes pour remédier à cette situation préjudiciable à l’image de nos institutions et au bien-être des policiers.
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