Les autorités locales du Nord-est durcissent le ton pour contrer la contrebande à la frontière haïtiano-dominicaine. Mardi 14 novembre, l’Association des maires du Nord-est ont formellement toute circulation des produits en provenance de la République dominicaine.
Dans un communiqué rendu public hier mardi, l’Association des maires du Nord-est (AMANE) a informé le public en général, particulièrement les commerçants, qu’il est interdit d’accéder au pont frontalier de Ouanaminthe et de revenir avec des marchandises.
Au cœur d’un conflit diplomatique majeur entre Haïti et la République dominicaine provoqué par la reprise des travaux de construction du canal sur la rivière Massacre, les autorités locales de Ouanaminthe maintiennent leur position de garder la frontière fermée.
À cet effet, toutes les personnes «surpris sur toute l’étendue du département en flagrant délit avec des marchandises de quelque nature que ce soit en provenance de la République dominicaine seront arrêtés et punis selon les lois haïtiennes sur la contrebande».
Quant aux marchandises saisies, elles seront détruites, distribuées ou vendues à la criée publique, peut-on lire dans ce communiqué. Par ailleurs, «les véhicules confisqués seront remis aux propriétaires sur présentation des documents légaux desdits véhicules» après avoir versé des amandes allant de 50,000 à 500,000 gourdes.
À rappeler que, depuis début septembre, les activités commerciales à la frontière sont au point mort. Malgré les mesures d’allègements prises par le gouvernement dominicain récemment, les autorités locales dans le département du Nord-est maintiennent le côté haïtien fermé afin d’exiger une redéfinition des relations commerciales entre Haïti et la République dominicaine.
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