Les tensions politiques actuelles en Haïti, concentrées dans des départements tels que Petit-Goave, Jérémie, Miragoâne et Les Cayes, révèlent la profonde frustration de la population à l’égard du gouvernement, et plus particulièrement du Premier ministre de facto, Ariel Henry.
A Jérémie, les manifestations du matin du lundi 15 janvier 2024 ont dégénéré en chaos, les routes étant bloquées par des cadavres en feu. Les manifestants, déterminés à maintenir leur protestation, ont créé une situation critique sur les routes intercommunales, bloquant la circulation entre le sud et le nord de la ville.
Les Gonaïves ont connu une nuit perturbée, avec un ralentissement des activités commerciales et des tirs nourris dans le centre-ville. La tension accrue a forcé la fermeture des bureaux publics et des écoles, intensifiant la crise dans la région.
La route nationale numéro 6, près de Ouanaminthe, est désormais une zone de blocus, obstruée par des camions et d’autres véhicules utilisés comme barricades. Comme à Jérémie, les manifestants réclament un changement politique. La prudence est de mise dans ces zones où l’ambiance est électrique.
Malgré les troubles à Turgeau, certains étudiants profitent de la situation pour poursuivre leurs études, illustrant la détermination de la population à maintenir la pression sur les autorités.
Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’évolution de la situation dans ces départements haïtiens instables et pour tester la résilience de la population face à l’instabilité politique.
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