La vente de carburant dans des récipients affecte grandement le marché local. Des pompistes, de différentes stations-services à Delmas et à Pétion-ville – entre autres, favorisent la vente de l’or noir dans des récipients au lieu d’approvisionner le réservoir des véhicules (voitures, motocyclettes).
Depuis plus d’une semaine, face à la pénurie de pétrole qui perdure en Haïti, des personnes s’entassent sous les pompes dans l’espoir d’avoir quelques gouttes d’essence, même si plusieurs autres espèrent revendre le carburant sur le marché noir à prix d’or, a-t-on constaté.
En effet, à plusieurs reprises une équipe de Netalkole Média a pris le soin de marchander le prix de la gazoline sur les trottoirs à Pétion-Ville, Delmas, particulièrement sur la route de l’aéroport, et à Gérald Bataille – durant trois jours consécutifs, et le gallon d’essence est passé de 400, 500 à 750 gourdes au moins.
Des propriétaires de véhicules dénoncent cette méchanceté qui fait le bonheur d’un petit groupe : les revendeurs (ses)
Le ministre du Commerce et de l’Industrie (MCI), Ricardin Saint-Jean – pour apaiser l’inquiétude des consommateurs face aux rumeurs d’augmentation des produits pétroliers – avait annoncé lundi 25 Avril 2022, lors d’une conférence de presse, qu’ « aucun ajustement du carburant sur le marché local n’est envisagé par le gouvernement ».
Aussi, le titulaire du MCI avait informé de l’arrivée de deux bateaux de produits pétroliers pour le 28 avril prochain. Cette énième cargaison viendra apaiser la rareté actuelle.
Parallèlement, il faut rappeler que plusieurs camions-citernes ont approvisionné des pompes à essence de la place. Malgré cela s’approvisionner reste difficile et peut coûter des heures d’attente et de lutte.
REDACTION : Pooshy Rosana
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