En 2022, au moins neuf journalistes ont été assassinés en Haïti. Les enquêtes sur les cas d’assassinat de ces professionnels du journalisme ne sont pas encore terminées. Pour protester contre l’impunité dont bénéficient ces différentes affaires, le collectif de médias en ligne a annoncé une marche pacifique à Port-au-Prince le dimanche 13 novembre.
Romelson Vilsaint, Tess Garry et Fritz Dorillas sont les cas les plus récents de journalistes assassinés dans le pays. Comme pour les six (6) autres assassinats de journalistes, les enquêtes ouvertes par les autorités croupissent toujours dans les tiroirs de la police ou de la justice. L’Union de la presse en ligne est indignée par cette impunité pour les meurtres de professionnels du journalisme.
La CMEL, très mécontente de l’attitude laxiste des autorités policières dans l’affaire du journaliste Romelson Vilsaint, décédé après une intervention musclée des agents de l’Unité de maintien de l’ordre (UDMO), prévoit d’organiser une marche pacifique en blanc le dimanche 13 novembre prochain de Champ de Mars et se terminera au poste de police de Delmas 33.
Par cette initiative, les membres de l’association entendent exprimer leur mécontentement face aux brutalités policières dont sont victimes les journalistes lors d’événements publics. Ce sera également l’occasion d’exiger la fin des enquêtes sur les cas des collègues assassinés Diego Charles, Nehemie Joseph, Tess Garry, Romelson Vilsaint et Fritz Dorillas.
Le collectif de médias en ligne demande la coopération de l’ensemble de la population pour assurer le succès de cette campagne.
En attendant, l’agence prévoit d’organiser dans les prochains jours une cérémonie à la mémoire des journalistes tués dans le pays, a promis Dieudonné Saint-Cyr lors d’une conférence de presse jeudi 10 novembre 2022.
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