Après l’agression du Commissaire du gouvernement a.i du Cap-Haïtien, Me. Charles Edouard Durand, par des policiers de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO-Nord), le barreau du Cap-Haïtien, vient d’interdire les avocats dudit barreau à être constitué pour défendre les droits des policiers impliqués dans ce dossier sous peine de sanctions.
Face à cette décision, le Syndicat National de la Police d’Haïti (SYNAPOHA) a réagi en invitant les policiers qui se sentent concernés à ne plus sécuriser les juges et Commissaires du gouvernement. Les syndicalistes dénoncent la façon dont les parquetiers veulent aborder l’affaire.
Les chefs de parquets dénoncent et condamnent avec véhémence les actes de brutalité et de maltraitance perpétrés à l’encontre du commissaire du gouvernement a.i du Cap-Haïtien, Me. Charles Edouard Durand.
Les protestataires ont accordé un délai de 24 heures au directeur départemental du Nord de la PNH, Fred Joseph, pour qu’il mette à la disposition de la justice les agents qui auraient agressé physiquement le chef a.i du parquet de la deuxième ville du pays, Charles Edouard Durand. Ces Commissaires du Gouvernement ont menacé d’observer un arrêt de travail en cas de non-respect de cette demande.
« Le barreau du Cap-Haïtien en entier est constitué pour défendre les droits et intérêts de Me Charles Edouard Durand, et qu’aucun avocat dudit barreau ne soit autorisé à être constitué pour défendre les droits des policiers impliqués dans ce dossier sous peine de sanctions », a fait savoir le barreau.
Par conséquent, le Syndicat de la Police Nationale (SYNAPOHA), dans un message sur X, a de son côté exprimé ses désaccords à la façon dont les parquetiers ont décidé de traiter l’affaire et invite les policiers à ne plus sécuriser les commissaires ainsi que les juges du pays.
« Aprè desizyon bawo Kap Ayisyen an pran pou mande pyès avoka pa defann polisye yo, Synapoha mande tout polisye ki avèk CG yo ak Jij nan peyi a rantre lakay yo, sispann ba yo sekirite si tout fwa yo panse sa k ap pase polisye UDMO nan Nò yo ka rive yo tou. Polisye yo dwe rete solidè », écrit le SYNAPOHA.
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