» Petit traité du racisme en Amérique  » un nouveau recueil sur le racisme

Kethia Saint Marc
ParKethia Saint Marc- Rédactrice
petit traité du racisme en amérique un nouveau recueil sur le racisme

Le maître ne paie pas son salaire. L’énergie de l’esclave lui appartient. Lorsque l’esclavage est devenu illégal, le racisme s’est imposé comme une évidence. Vous ne pouvez pas sortir de ce cercle de feu sans être brûlé (p15).

Le livre, intitulé  » Petit traité du racisme en Amérique » de Dany Laferière, est disponible en librairie ce mercredi 4 janvier 2023. Il s’agit d’une deuxième édition augmentée. La première édition a été publiée au Québec l’année dernière. Pourquoi une nouvelle édition ? Parce que le Québec est situé en Amérique du Nord et a une longueur d’avance sur l’Europe.

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Du moins certaines spécificités, puisque le thème principal, le racisme, s’est adapté partout comme une mauvaise herbe. Tous ceux qui veulent faire le maximum de profit peuvent rapidement le comprendre. On ne saurait trop insister sur le fait que l’argent est à l’origine de toute discrimination. Qu’il s’agisse d’une question de classe, de sexe ou de race (curieusement, le racisme existe, même si le concept de race n’a aucune base scientifique).

Les Noirs sont toujours considérés comme des déviants et ne peuvent bénéficier d’aucune protection sociale. Le rêve économique ultime reste celui de l’esclave, qui n’a pas à être payé, car il est un « bien meuble selon le Code noir. Avons-nous progressé dans ce domaine ? Après quatre ans de Trump, j’ai tendance à penser que nous avons régressé ».

Cette régression est évidente dans le monde entier, même dans les pays qui ont légitimement lutté pour le droit à l’autonomie. En fait, cette question ne concerne pas seulement les Noirs américains. Il semble que cette question touche encore plus Haïti, qui réclame cette indépendance depuis 219 ans. « Comme je voyage beaucoup, je dois dire à la loupe comment traverser le temps avec un tel fardeau ».

Pourquoi pouvons-nous dire que c’est un fardeau, car si cela fait presque 220 ans que nous avons gagné notre liberté par les armes, nous avons subi de nombreux coups d’État au fil du temps, chaque fois une dictature brutale. Quoi qu’on en dise, nous nous sommes débarrassés du colonel. En Haïti, les névroses du dictateur ont remplacé les névroses du colonisateur. Est-ce pour cette raison qu’Haïti se tient plus à l’écart du racisme que les Noirs américains ?

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Kethia Saint Marc
Par Kethia Saint Marc Rédactrice
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Journaliste rédactrice, institutrice, maîtresse de cérémonie, diplômée en informatique ,passionnée de la présentation ainsi que l'animation.