Les récentes scènes de violence dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, ont entraîné un exode massif de plus de 53 000 résidents, selon un rapport alarmant de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). En l’espace de trois semaines, du 8 au 27 mars, une population inquiète a déserté la zone métropolitaine, cherchant refuge loin des zones à risque.
Face à l’insécurité croissante, les habitants ont fui vers les départements du Grand Sud, où 116 000 personnes s’étaient déjà réfugiées ces derniers mois. Cette migration de masse, exacerbée par la détérioration de la situation sécuritaire, exerce une pression écrasante sur les ressources des communautés d’accueil déjà fragiles.
Dans une évaluation précédente, l’OIM avait déjà signalé le départ de 33 000 personnes entre le 8 et le 20 mars 2024. “Les communautés d’accueil ne disposent pas de ressources suffisantes pour faire face à ces déplacements massifs depuis la capitale”, souligne l’agence de l’ONU spécialisée dans les migrations.
Cette crise humanitaire en cours nécessite une réponse urgente et coordonnée des autorités haïtiennes et de la communauté internationale pour assurer la sécurité et le bien-être des personnes déplacées, ainsi que pour soutenir les communautés d’accueil qui font face à une pression sans précédent.
Source Photo: Africanews
Facebook Comments