La zone métropolitaine de Port-au-Prince est sous tension depuis plus d’une semaine déjà en raison des mobilisations lancées par plusieurs secteurs socio-politiques, et la population civile. Des mobilisations qui apportent une odeur de fumée particulière à la capitale.
Port-au-Prince sent le brûlé à cause des méthodes de revendications utilisées par le peuple : des barricades enflammées, essentiellement composés de pneus de voitures.
Dans plusieurs coins de la capitale, des barricades enflammés sont placés sur le macadam, ce, depuis les mobilisations du 22 août dernier. Une poussière noire salit les passants, et plus encore elle est nocive pour la santé.
Le brûlage de pneus est une pratique qui s’incruste dans les coutumes du peuple haïtien, aucune revendication politique populaire ne peut éviter son chemin à tel point qu’André Michel avait déclaré à la jeunesse haïtienne : « Barikad yo se avni n ! »
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