Port-au-Prince sent le brûlé 

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur
Un homme ajoute des débris à brûler sur une barricade de pneus enflammés érigée par des manifestants lors d'une manifestation pour exiger que le Premier ministre haïtien Ariel Henry démissionne et appeler à une meilleure qualité de vie, à Port-au-Prince, Haïti, le lundi 29 août 2022. AP - Odelyn Joseph

La zone métropolitaine de Port-au-Prince est sous tension depuis plus d’une semaine déjà en raison des mobilisations lancées par plusieurs secteurs socio-politiques, et la population civile. Des mobilisations qui apportent une odeur de fumée particulière à la capitale. 

Port-au-Prince sent le brûlé à cause des méthodes de revendications utilisées par le peuple : des barricades enflammées, essentiellement composés de pneus de voitures. 

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Dans plusieurs coins de la capitale, des barricades enflammés sont placés sur le macadam, ce, depuis les mobilisations du 22 août dernier. Une poussière noire salit les passants, et plus encore elle est nocive pour la santé. 

Le brûlage de pneus est une pratique qui s’incruste dans les coutumes du peuple haïtien, aucune revendication politique populaire ne peut éviter son chemin à tel point qu’André Michel avait déclaré à la jeunesse haïtienne : « Barikad yo se avni n ! » 

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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.