Les actes de banditismes et une demande plus élevée que le commande passé par le BMPAD sont les facteurs à la base de la rareté de carburants, selon Marc-Antoine Nesi.
Ça fait un bail depuis qu’une rareté de gaz se fait ressentir dans le pays, particulièrement dans la capitale. Ces derniers temps, la situation s’est aggravée ; les pompes à essence sont restées fermées la plupart du temps et les gens sont obligés d’acheter les produits pétroliers à un prix exorbitant sur le marché informel. Il y a deux (2) raisons qui provoquent tout ça, selon l’ANAPROSS.
Moins de 15 jours après avoir donné une conférence de presse pour tirer la sonnette d’alarme concernant la rareté des carburants, l’Association Nationale des Propriétaires des Stations-Sevice (ANAPROSS), par la voix de son porte-parole, Marc-Antoine Nesi, informe que cette manque est causée par l’insécurité et à une demande plus élevée que le commande passé par le Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD).
Ce jeudi matin, Marc Antoine Nesi a participé à l’émission Panel Magik, diffusée sur la radio Magik 9. Lors de cet interview, le porte-parole a tenu à informer : « Les bandits interceptent beaucoup de camions qui quittent le terminal pétrolier de Varreux. Ils capturent ceux qui se dirigent vers le grand Nord et vers le grand Sud. Le danger est imminent. Le chauffeur doit affronter sans cesse des hommes armés qui saisissent les camions quand ils le veulent. »
« Des fois, les chauffeurs sont kidnappés et forcés d’appeler les propriétaires des stations de services pour une demande de rançon. Une situation difficile. Cela soulève l’inquiétude des compagnies pétrolières ainsi que des propriétaires de stations d’essence. » Renchérit Marc-Antoine Nesi.
Alors que la rareté des carburants affecte tout le monde et paralyse la vie au quotidien, une solution semble être très loin de se profiler à l’horizon.
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