Dans une escalade alarmante, la Police Nationale d’Haïti (PNH) est devenue la principale cible des gangs armés ces derniers jours. Le vendredi 1er mars, des criminels armés ont mis le feu à la sous-station de Delmas 3, marquant la troisième attaque contre un établissement de police en moins de 48 heures.
La vague d’attaques a débuté jeudi 29 février avec le saccage du poste de Portail Léogane. Le même jour, une attaque brutale a eu lieu au sous-commissariat de Bon Repos, coûtant la vie à quatre braves policiers. Jusqu’à présent, le haut commandement de la PNH et le Conseil Supérieur de la Police Nationale d’Haïti (CSPN) ont gardé un silence total sur ces événements tragiques.
Par ailleurs, cette série d’attaques met en évidence la vulnérabilité croissante des forces de l’ordre face à une menace grandissante. Les citoyens sont plongés dans l’incertitude, tandis que l’absence de réponses officielles soulève des inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à faire face à cette crise sécuritaire.
L’urgence de prendre des mesures immédiates pour renforcer la sécurité et restaurer la confiance dans les forces de police ne doit pas être sous-estimée. Le peuple haïtien appelle les autorités à réagir rapidement, à informer la population et à mettre en place des stratégies efficaces pour endiguer cette menace grandissante qui pèse sur la PNH, pilier fondamental de la stabilité du pays.
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