Alors que l’échéance de l’arrivée de la mission d’évaluation kenyane approche à grands pas, Port-au-Prince, la capitale haïtienne, se débat dans une atmosphère tendue, ébranlée par une vague croissante d’attaques menées par des bandes armées. Cette période critique se dévoile au moment où la population fait face à l’incertitude et tente de préserver sa sécurité.
Au cœur du quartier populaire de Solino, dans les ruelles de Port-au-Prince, des assaillants munis d’armes ont orchestré un assaut terrifiant le jeudi 17 août 2023, semant la terreur parmi les résidents. Témoignages et sources locales rapportent d’inquiétants incendies, témoins silencieux des actes de violence brutale qui ravagent la région. De manière récurrente, les habitants sont contraints d’abandonner leurs foyers pour échapper à l’oppression imposée par ces groupes armés.
De bonne heure jeudi, des individus armés originaires de Canaan ont mené des assauts simultanés contre différents quartiers, dont Rosembert et Lilavois à Bon Repos, commune de la région de Croix-des-Bouquets. Dans leur sillage, plusieurs habitations auraient été englouties par les flammes. Sous la houlette de leur meneur, Jeff, ces criminels armés semblent assoiffés d’élargir leur emprise territoriale.
Pendant ce temps, Carrefour-feuilles, quartier résilient, demeure un foyer de tensions palpables, victime d’attaques incessantes de la part des bandes armées de Grand-Ravine. L’unique objectif de ces groupuscules semble résider dans la conquête de ce quartier d’importance stratégique. Les premiers bilans font état d’une douzaine de vies perdues et d’un millier de déplacés, illustrant la portée désastreuse de cette escalade de violence sur le plan humanitaire.
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