Malgré le contrôle strict des militaires sur la démarcation territoriale entre Haïti et la République Dominicaine, des citoyens dominicains se plaignent du niveau de corruption et de criminalité qui ronge la zone frontalière dominicaine. Plusieurs cas d’irrégularités ont été rapportés particulièrement à Jimaní, où le nombre d’Haïtiens commerçants explosent.
Plusieurs habitants de Jimaní ont affirmé ouvertement que des Haïtiens s’adonnent à la vente de la drogue sur le territoire, tandis que d’autres, à la prostitution et au crime, même si la majorité d’entre eux sont des commerçants de fruits, de haricots, de vêtements et autres.
Dans cette partie de la frontière, les familles débarquent par milliers chaque semaine et s’installent. La présence d’immigrants sans papiers augmente dans les quartiers ; ils s’installent sur leurs terres et rêvent de grandir dans la région sous les coutumes et modes de vie dominicains.
À l’exception de ces haïtiens qui participent au marché bilatéral, qui, lors de la négociation de leurs produits vont du côté haïtien, d’autres entrent sans difficultés mineures par des espaces ouverts, sans surveillance, des points accidentés où il est impossible aux forces de surveillance d’établir des contrôles.
Toutefois, rappelons que le gouvernement dominicain espère freiner une telle pratique avec la construction d’une clôture de béton de 160 km le long des 380 km de frontière entre les deux pays. Une construction déjà commencée et que le président dominicain Luis Abinader a lancé en grande pompe en février 2022.
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