Dans le nord-est du Burkina Faso, le village d’Essakane a été frappé par l’horreur le dimanche 25 février. Lors de la prière dominicale, la communauté catholique locale a été la cible d’une attaque terroriste, faisant au moins quinze morts et deux blessés, selon les informations fournies par le diocèse de Dori.
Mgr Laurent Dabiré a exprimé la douleur de la communauté face à cette tragédie en déclarant : “C’est dans la foi et l’espérance que nous portons à votre connaissance l’attaque terroriste dont a été victime la communauté catholique d’Essakane-Village en ce jour du 25 février 2024, alors qu’elle était réunie pour la prière dominicale.”
Cette attaque soulève des questions sur la sécurité dans la région du Sahel, qui est déjà confrontée à des défis liés à l’insécurité. Les frontières avec le Mali et le Niger rendent la région vulnérable aux incursions terroristes, soulignant la nécessité d’une action concertée pour assurer la protection des communautés locales.
Le gouvernement burkinabé est confronté à un défi majeur dans la lutte contre le terrorisme, et cette dernière attaque souligne l’urgence d’une réponse efficace. Les autorités locales, en collaboration avec les forces de sécurité internationales, doivent redoubler d’efforts pour garantir la sécurité des lieux de culte et des communautés religieuses.
Cette tragédie met également en lumière l’impact dévastateur du terrorisme sur les communautés locales qui cherchent simplement à pratiquer leur foi en toute sécurité. Les pensées et les prières du monde entier vont aux victimes et à leurs familles, tandis que le Burkina Faso pleure la perte de vies innocentes dans cette attaque brutale contre la paix et la stabilité.
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