Un nouveau dossier fait scandale au sein du système judiciaire impliquant juges et policiers. Une trentaine de policiers affectés au commissariat des Gonaïves, dans l’Artibonite, ont été transférés par le Haut commandement de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Une décision purement critiquée par des magistrats de la Cité de l’indépendance en raison de la situation sécuritaire actuelle.
En effet, plusieurs agents de la PNH ont été mutés ailleurs dans d’autres départements du pays, dont l’Ouest, le Centre, le Nord, le Nord-Est, depuis juin dernier. Ces derniers exigeaient de meilleures ressources de la part des autorités pour combattre les gangs après l’assassinat de 6 d’entre eux à Liancourt, dans l’Artibonite.
Radio Référence, qui émet depuis les Gonaïves, a pour sa part informé que la plupart de ses policiers étaient des agents de sécurité rapprochés des juges dans ladite cité. Des juges qui traitent des dossiers importants, a-t-elle précisé.
La Fondasyon Je Klere (FJKL), dans une note rendue publique hier mardi 04 juillet, a également dénoncé ces transferts qui pourraient avoir [qui ont] des conséquences grave sur la sécurité des juges.
L’organisme des droits humains informe que les juges sont livrés à eux-mêmes alors qu’ils font l’objet de menace de la part de criminels notoires proches d’hommes politiques dans le département de l’Artibonite.
Des juges tels que Wilince Derival et Louima Louidor se font dépouiller de leurs gardes du corps, et fustigent l’attitude des autorités policières, les appelant à surseoir sur cette décision.
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