Pour la première fois depuis l’avènement de Jovenel Moïse au Pouvoir le 7 février 2017, après son assassinat, Haïti s’est réveillé un 18 novembre sans mouvement de protestation, malgré la situation délétère du pays. Quatre mois après l’assassinat de l’homme, surnommé “Apredye”, le pays ne s’est pas remis de la situation qu’il se trouvait avant. Mais cette dernière ne suscite aucun levé de boucliers. Plus d’un se questionnent sur la passivité des anciens leaders de l’opposition qui s’étaient montrés très intransigeants face à Jovenel Moïse.
L’absence de manifestation ce 18 novembre a provoqué beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux où les internautes se sont moqués des anciens opposants à Jovenel Moïse. “Depuis quand qu’on peut passer un 18 novembre où on peut sortir librement de ne pas avoir peur de croiser une manifestation avec ta voiture ?”, se demande un internaute. “Si se te sou Jovenel, nou t ap gentan vin fè jimay nan lari a, bann ti visye”, a commenté une autre personne.
Si les gens avisées de la société cherchent une réponse à cette question et pourraient ne pas en trouver, le militant Rony Timothé, responsable de VivAyiti et camarade de combat de certains leaders du Secteur Démocratique et Populaire, a la réponse. “On ne parle pas avec la bouche pleine”, dit-il. Pour Rony Timothé, ces anciens camarades de l’opposition sont des vautours, ils profitent de la misère de la population pour s’enrichir. Ils sont coincés dans un accord signé avec le PM Ariel Henry pour le partage du Gâteau, a-t-il indiqué.
Au micro de Radio Télé Caraïbe, il a déclaré qu’aucun mot d’ordre de manifestation n’a été lancé. Par contre, Il dit attendre les signataires de l’accord du 11 septembre qui envisageaient de gagner les rues pour demander l’application de l’accord. Il les a conseillés d’épargner les malheureux, de venir eux même lancer le mouvement sous peine de les sanctionner sévèrement.
Alors qu’Ils n’hésitaient jamais de réclamer l’éviction du patron de l’Agritrans au pouvoir, en vue de redresser la situation chaotique, les anciens opposants à Jovenel Moïse qui sont, pour la plupart, au pouvoir avec le premier Ministre Ariel Henry, le dernier choix de Jovenel Moïse avant qu’il soit parti, ne peuvent pas jusqu’à présent garantir un retour à la normale.
REDACTION : Ifto Fils-aimé
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