La conclusion d’une enquête menée par l’Alliance non-gouvernementale pour la gestion des risques et la continuité des activités (AGERCA) a révélé qu’au moins 68% des citoyens haïtiens conviennent que la Police Nationale d’Haïti (PNH) a besoin du soutien d’une force internationale pour rétablir la sécurité dans le pays.
Ce deuxième sondage d’opinion sur la situation d’insécurité actuelle en Haïti déduit que la majorité des Haïtiens (66%) sont pour l’intervention d’une force étrangère en Haïti, un pays ravagé par le grand banditisme.
AGERCA rapporte que 63% parmi les personnes interrogées pensent qu’un tel support devrait être déployé pour aider à assurer la sécurité sur le territoire haïtien. Ils considèrent tous que la situation d’Haïti s’est détériorée entre janvier et juillet 2023.
Parmi les partisans du déploiement d’une force internationale, 51,12% souhaitent que les opérations soient menées conjointement avec la PNH dans les zones contrôlées par les gangs, tandis que 28,92% sont favorables à un déploiement militaire sur l’ensemble du territoire.
Toutefois, divers intellectuels et membres de l’opposition ou des mouvements sociaux sont contre une telle mission en Haïti, et continuent de considérer toute intervention militaire avec haine.
Cette partie du puzzle affirme que la situation d’insécurité que connaît le pays depuis plusieurs années fait partie du style de gouvernement du parti au pouvoir depuis 2011. Ils sont favorables à l’équipement et à la formation de la police pour lutter contre les gangs.
Ces secteurs rappellent que la Mission des Nations unies pour la stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) avait apporté le choléra en Haïti causant la mort de plus de 10 000 personnes. Aussi, ils pointent du doigt les casques bleus dans des cas de massacres, de viols et de vols
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