L’insécurité prime sur tout depuis des années et son intensification se fait sentir quotidiennement. Alors que la population haïtienne est assoiffée de paix, elle reste prisonnière de la peur en raison de la légitimité des gangs à faire plus de victimes à chaque coins de rue.
Malgré les présences policières constatées dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, rien n’est rassurant. Les policiers à eux seuls ne peuvent garantir une stabilité dans les artères de la capitale otage des bandits armés, au moment où les citoyens sont fatigués d’être en alerte en permanence.
Des patrouilles de police sillonnent constamment dans les communes de Carrefour, Port-au-Prince, Delmas, Pétion-Ville, Kenskoff, Tabarre et Croix-des-Bouquets, mais malgré cela garantir la sécurité de la population demeure un véritable défi pour la PNH, elle-même sur la liste des malheureuses victimes des gangsters.
Malgré le déroulement de l’opération Tornade-1, découlant de l’échec d’une opération de la PNH contre le gang “Kraze Baryè” dirigé par Vitelhomme Innocent, les criminels gagnent en puissance avec une prise de contrôle du territoire à 70 % selon les données de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).
À Port-au-Prince, « atè a pyeje, se mèt kò ki veye kò » croient les citoyens, car le gouvernement en place, à sa tête le Premier ministre de facto Ariel Henry, a bien d’autres préoccupations à gérer au lieu d’assurer la survie de ses concitoyens.
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