Plus de 2 ans après l’assassinat de Jovenel Moïse, ses anciens proches collaborateurs continuent de dénoncer la lenteur dans cette affaire. En effet, l’ex Premier ministre Claude Joseph dénonce la volonté des dirigeants en place de faire obstacle à l’avancement de l’enquête sur l’assassinat du Président Jovenel Moïse.
Le dirigeant du parti politique EDE affirme que l’arrestation du présumé suspect clé dans l’assassinat de Jovenel Moïse, Joseph Félix Badio, n’aurait jamais eu lieu si certains hauts gradés de la police en étaient informés, a laissé croire Claude Joseph. « L’opération qui a conduit à l’arrestation de Joseph Félix Badio n’aurait jamais eu lieu si certains haut gradés de la police en étaient informés. Il est donc important de saluer la bravoure de ce petit groupe de policiers qui a pris le risque d’arrêter le puissant Badio, l’ami personnel de M. Ariel Henry.»
Il a aussi confié que l’arrestation de Joseph Félix Badio aurait mis dans l’embarras des membres du CSPN. Selon lui, ces personnalités seraient pour la plupart impliquées dans cet assassinat. « Le commissaire Ernst Dorfeuille serait présentement en grande difficulté pour avoir procédé, à l’insu du CSPN, à l’arrestation de Joseph Félix Badio, le principal suspect dans l’assassinat de Jovenel Moïse et ami personnel de M. Ariel Henry, pour avoir eu le courage d’arrêter le puissant Badio, M. Dorfeuille mérite tout notre support», a écrit l’ex Premier ministre.
« L’arrestation de Badio est la seule opération policière relative à l’assassinat du président Moïse effectuée depuis mon départ de la primature… Ce n’est pas par manque de courage de nos vaillants policiers, mais par complicité des membres du CSPN, qui sont, pour la plupart, impliqués dans cet assassinat », a-t-il souligné.
Wallace Elie
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