Après s’être entendu par le juge instructeur Walter Wesser Voltaire, mardi 26 décembre en sa résidence, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse, l’audition du Premier ministre Ariel a suscité pas mal de réactions. L’ancien secrétaire général du Conseil des ministres sous l’administration Jovenel Moïse, Rénald Luberice, a dans un tweet parlé d’une mascarade.
Après que son nom ait cité comme complice dans l’assassinat du feu président Jovenel Moïse, le juge instructeur Walter Wesser Voltaire s’est rendu à la résidence du Premier ministre Ariel Henry pour l’auditionner, une démarche qui selon certains n’est autre qu’une mascarade pour blanchir Ariel Henry de ce dossier.
«Assassinat de Jovenel Moïse: le juge a-t-il transporté sa chambre d’instruction au bureau du putschiste Ariel Henry? L’instruction tourne à la mascarade. Martine Moïse avait raison de demander au juge de se déporter du dossier pour “suspicion légitime”. Yon jou lap jou. #jistis », a écrit Rénald Luberice sur X.
Me Caleb JEAN BAPTISTE a pour sa part qualifié cette démarche de démagogie. Intervenant à l’émission «Matin Débat» ce mercredi 27 décembre, l’homme de loi condamne l’attitude du magistrat Walter Wesser VOLTAIRE qui s’est rendu au domicile officiel du Premier ministre pour l’auditionner. Selon lui, cet acte est illégal et de nullité absolue.
Pour Pierre Espérance, c’est un SCANDALE, la façon dont le juge Walter W. Voltaire a entendu le PM Ariel Henry ce mardi. Selon le directeur exécutif du RNDDH, l’article 18 de la Constitution est clair : « Tous les citoyens sont égaux devant la loi ».
Le Défenseur des droits humains a par ailleurs pointé du doigt le doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Me Bernard Saint Vil et le président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Jean-Joseph Lebrun, d’avoir planifié cette audition.
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