Malgré la paralysie des villes du pays, le Premier ministre Ariel Henry, qui occupe illégalement le poste de Premier ministre depuis ce 8 février 2024, reste inflexible sur ses positions. Dans un récent discours à la nation, le Premier ministre De Facto a rejeté l’idée d’une transition politique, soulignant la nécessité de résoudre le problème de l’insécurité comme condition préalable aux élections.
Le discours du neurochirurgien a commencé par des condoléances pour les victimes des récentes violences anti-gouvernementales. Ariel Henry a salué le professionnalisme de la police, soulignant ses efforts pour maintenir la paix dans un contexte de mobilisation. Malgré la crise sécuritaire, le Premier ministre a promis un soutien continu aux forces de l’ordre jusqu’au déploiement de la mission multinationale de sécurité dirigée par le Kenya.
Le chef du gouvernement insiste sur le fait qu’aucune nouvelle transition politique ne peut se substituer à celle en cours. Soutenu par les Etats-Unis, Ariel Henry s’est engagé à quitter son poste de Premier ministre une fois les élections organisées, soulignant que le peuple doit choisir ses dirigeants démocratiquement.
Alors que le pays est en proie à une crise socio-économique persistante, Ariel Henry appelle à l’unité et au dialogue. Malgré les appels au calme, la situation reste tendue, avec des villes paralysées et une opposition croissante à la légitimité d’Ariel Henry en tant que Premier ministre.
La question de la période intérimaire, définie par l’accord du 21 décembre, reste un point de discorde que le Premier ministre n’a pas abordé dans son discours. Alors que le 7 février marque la fin de cette période, Ariel Henry semble déterminé à rester au pouvoir, alimentant l’incertitude politique en Haïti.
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