Les générations futures hériteront d’une planète beaucoup plus chaude

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Selon Ian Parry, expert principal en matière de politique fiscale environnementale au département des affaires fiscales du FMI, les générations « futures hériteront d’une planète beaucoup plus chaude », en l’absence de mesures importantes et urgentes pour ralentir l’accumulation de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre dans l’atmos-phère, notamment, avec les risques qui y sont liés : phénomènes climatiques dangereux, élévation du niveau des mers et destruction de l’environnement naturel.

La riposte de la communauté internationale face au « réchauffement climatique » se fonde sur l’accord de Paris de 2015, adopté au Bourget à l’issue de la COP21 dont l’objectif principal est de limiter le réchauffement entre 1,5 °C et 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Notons que Le document de l’Accord de Paris stipule que les pays développés « doivent » assister financièrement les pays en développement tant au niveau de l’adaptation au réchauffement climatique qu’à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, qui suppose notamment l’expansion des énergies renouvelables.

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D’après Ian Parry Quelque 190 parties à l’accord ont présenté des stratégies climatiques en conséquence et presque toutes comprennent des engagements d’atténuation. Les pays avancés s’engagent généralement à réduire les émissions de 20 % à 40 % d’ici 2030 par rapport à une année de référence donnée.

Ces engagements sont volontaires, mais les parties doivent les actualiser tous les cinq ans à partir de 2020 et faire part régulièrement des progrès de la mise en œuvre. Pour que cette riposte internationale fonctionne, les reponsables des politiques économiques doivent élaborer des mesures judicieuses permettant de respecter les engagements d’atténuation tout en limitant la charge qui pèsera sur l’économie de chaque pays concerné et en contournant les
obstacles politiques qui freineraient la mise en œuvre.

Toute-fois, même si les pays parvenaient à tenir leurs engagements actuels, ils ne réduiraient les émissions mondiales que d’un tiers environ du montant requis pour atteindre les objectifs de stabilisation climatique. Des mécanismes innovants sont donc nécessaires pour intensifier les efforts d’atténuation au niveau international.

NETALKOLEMEDIA/MEDIA STELLAIRE/ HAÏTI BROADCASTING/ 2020

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