Forbes sort son classement annuel des 100 femmes les plus puissantes et pour la première fois Angela Merkel n’est pas la numéro 1 

Sam Sarah Devilus
Par Sam Sarah Devilus  - Rédactrice

Le classement de 2021 des 100 femmes les plus puissantes du magazine Forbes est enfin connu et cette année, 40 PDG (une première depuis 2015) 19 dirigeantes politiques de haut rang, une immunologiste figurent dans ce classement et, pour la première fois en plus de dix ans, Mackenzie Scott est la numéro 1, détrônant ainsi Angela Merkel, qui a occupé cette place depuis 10 ans. 

Pour la troisième fois seulement depuis la création de ce classement (soit 18 ans), la chancelière allemande Angela Merkel n’est pas no 1. Cette place du classement revient à la milliardaire philanthrope MacKenzie Scott, ex epouse du milliardaire et fondateur d’Amazon, Jeff Bezos et Troisième femme la plus riche au monde. MacKenzie Scott souhaite faire don de la moitié de sa fortune de son vivant, Nous essayons tous de faire don d’une fortune qui a été rendue possible par des systèmes qui ont besoin de changer. 

La deuxième place revient à la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, qui a été cette année la première femme vice-présidente des États-Unis et la première femme noire à accéder à ce poste. 

La troisième place du classement appartient à Christine Lagarde, présidente de la banque centrale européenne.  

Il ne suffit pas d’avoir de l’argent ou une position de pouvoir pour figurer sur les plus hautes marches du classement des 100 femmes les plus puissantes au monde. Il faut utiliser sa fortune, sa voix ou sa position pour le bien commun, et c’est ce qu’on fait ces femmes qui cette année, figurent dans ce classement comme Özlem Türeci, cofondatrice de BioNTech et immunologiste, qui occupe la 48e place du classement, non seulement parce qu’elle a cofondé une entreprise de biotechnologie, mais aussi en raison de son rôle dans le développement du vaccin à ARNm contre le covid-19, en collaboration avec le géant pharmaceutique Pfizer, ou encore la présidente de la Tanzanie,Samia Suluhu Hassan, qui occupe la 94e place. Elle a joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre des protocoles covid-19 dans son pays, ou La présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen qui est passée de la 28e à la 9e place du classement, grâce à son discours permanent en faveur de la liberté et de la démocratie face à la pression croissante de la Chine.  

 Nous devons préserver nos valeurs communes pour garantir notre mode de vie libre et démocratique

 a-t-elle déclaré fin novembre. 

La chanteuse Taylor Swift qui occupe la place, à dû 10 ans plus tard, réenregistrer ses chansons pour pouvoir garder ses droits d’auteur et prouver aux autres artistes que leurs œuvres ont de la valeur.  

Frances Haugen, ancienne employée de Facebook et lanceuse d’alerte, fait son entrée à la 100e place du classement. Elle n’avait pas l’intention de divulguer toutes les informations sur son ancien employeur, mais elle a fait savoir qu’elle ne pouvait pas rester sans rien faire alors que l’entreprise faisait passer les profits avant les utilisateurs. 

Si des femmes ont pris des marches en plus dans ce classement, il y en a d’autres qui ont considérablement régressées. C’est le cas de Dong Mingzhu, 11 places en moins, 58e cette année, Joey Watt 39 places en moins et 73e en 2021 et la reine Elizabeth, 70e du classement Forbes. Le monarque britannique a perdu 24 places en raison de la diminution de ses apparitions publiques et des nombreuses crises qui ont frappé la Couronne cette année. 

Les personnalités figurant sur le classement Forbes des 100 femmes les plus puissantes au monde cette année, viennent de 30 pays et territoires différents. Elles travaillent dans les domaines de la finance, des technologies, de la politique, de la philanthropie et du divertissement, entre autres, et sont unies par le sens du devoir. 

 

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