L’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield et le président équatorien Guillermo Lasso se sont rencontrés mercredi à Quito.
Lors d’une visite de l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, à Quito, son pays et l’Équateur ont réaffirmé leur intérêt à continuer à travailler au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies en réponse à la crise en Haïti et au rejet de l’invasion russe en Ukraine.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères de l’Équateur, Juan Carlos Holguín, l’ambassadeur, a remercié mercredi Quito pour son rôle au Conseil de sécurité de l’ONU, où il sera membre non-permanent au cours de la période 2023-2024. Et son engagement à « maintenir l’Ukraine à l’ordre du jour » de celui-ci.
Pour sa part, le ministre équatorien des Affaires étrangères a affirmé qu’ils ratifiaient leur position de rejet contre la guerre en Ukraine.
« Il est important pour le monde, mais aussi en pensant au contexte latino-américain, que cette guerre se termine bientôt en raison des grands effets qu’elle produit non seulement sur les citoyens qui vivent autour d’elle, mais aussi dans notre région, et je suis se référant principalement aux problèmes d’inflation « , a expliqué Holguín aux médias.
Le responsable a déclaré que, lors de la réunion, ils se sont également penchés sur « une proposition sur la détérioration de la situation en Haïti ».
« Il s’agit d’une demande du président des États-Unis au président Lasso et aussi au groupe des pays d’Amérique latine et des Caraïbes… Pour avoir une voix, mais aussi pour trouver des solutions immédiates », a ajouté le ministre, d’un pays avec « un défi sécuritaire sérieux et un problème dans la lutte contre les organisations criminelles en Amérique centrale et qui affecte toute la région ».
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