Dans une déclaration conjointe datée du 1er août 2022, la Délégation de l’Union européenne en Haïti et les ambassades de l’Allemagne, de la France et de l’Espagne ont exprimé leurs profondes consternations face à la dégradation de la situation des droits humains dans le pays, notamment à travers la région métropolitaine de Port-au-Prince.
La Délégation de l’UE et les ambassades de ses États membres ont exprimé ce lundi leurs préoccupations face à la réalité de ses dernières semaines dans la région métropolitaine de Port-au-Prince où des centaines de morts et disparus ont été enregistrés, sans compter les milliers de personnes qui ont été contraintes de quitter leurs maisons.
Cette coalition se dit également attristée par les nombreux cas de violences sexuelles, notamment des viols collectifs commis sur des adolescents enregistrés durant ces dernières semaines intenses dans les quartiers de la région métropolitaine contrôlés par les gangs armés. Ces violations de droits humains, selon la Délégation de l’UE, constituent des atteintes aux libertés fondamentales des populations qui habitent ces quartiers.
« Ce type spécifique de violence, utilisé par les gangs armés pour utiliser la terreur, anéantir la volonté de résistance, obtenir la soumission ou déplacer des populations, entraîne des effets irréparables et irréversibles sur les victimes et globalement, sur l’ensemble des communautés locales », a indiqué ce communiqué.
La Délégation de l’UE et les ambassades de ses pays membres ont par ailleurs exhorté les autorités haïtiennes « à multiplier les efforts pour faire cesser immédiatement ces violences injustifiables des droits humains, en intensifiant la lutte contre les gangs criminels et en poursuivant en justice tous les auteurs de ses actes ainsi que les entités et personnes qui les soutiennent.»
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