La demande d’assistance à la police haïtienne est transférée au Conseil de sécurité de l’ONU

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur
la demande d'assistance à la police haïtienne est transférée au conseil de sécurité de l'onu

Un pas considérable, découlera-t-il de cette nouvelle ? Le Premier ministre Ariel Henry a informé lundi que sa demande d’accompagnement à la Police Nationale d’Haïti (PNH), transmise à l’Organisation des Nations-Unies (ONU), a été transférée au Conseil de sécurité des Nations-Unies (CSNU).

Sur Twitter, le locataire de la Primature a écrit pour remercier également Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU pour avoir pris sa sollicitation en considération.

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« Je remercie le secrétaire général de l’ONU d’avoir transmis au Conseil de sécurité notre demande d’assistance d’une force spécialisée pour accompagner notre police nationale », a tweeté le PM de facto.

Alors que l’insécurité fait rage en Haïti – face à la faiblesse de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et une armée qui clopine – le gouvernement haïtien attend toujours un secours de l’international pour l’aider à remédier à la crise.

Avec l’intensification de la crise socio-politique qui affecte grandement d’autres secteurs, le pays est de plus en plus mis à l’écart par ses pays amis.

Haïti est placée en quarantaine depuis un certain temps sans même le savoir en raison de l’insécurité grandissante qui met à genoux une grande majorité de la population haïtienne, mais aussi les étrangers qui osent fouler le terrain.

La gangstérisation de Port-au-Prince, parmi d’autres villes, et la complicité de certains bandits avec des hommes de l’élite politique et privé, poussent des pays comme les États-Unis, le Canada, la France, l’Allemagne, ou encore la République Dominicaine, entre autres, à appeler leurs ressortissants à quitter le territoire national sans plus tarder pour leur sécurité.

Même si plusieurs sanctions ont déjà vu le jour contre plusieurs chefs de gangs et élites de la classe politique et du secteur privé, rien ne peut ralentir l’insécurité jusqu’à présent : elle suit son cours calmement.

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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.