Après avoir été remise en question sur la demande d’Haïti d’une intervention internationale pour lutter contre l’insécurité croissante dans le pays des Caraïbes et la réticence du gouvernement américain à envoyer des troupes, le gouverneur de Dajabón, Rosalba Milagros Peña, a déclaré que la présence de l’armée dominicaine et de l’armée américaine était « nécessaire ».
« Nous voulons la paix dans le pays voisin d’Haïti. La présence des troupes américaines va nous aider dans cette paix », a déclaré Peña.
De même, elle a ajouté qu’en tant que province, ils sont prêts à aider par le « lacet » qui les unit au commerce binational.
Selon des informations obtenues par certains medias en ligne le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé au déploiement immédiat d’une force armée spéciale, mettant en garde contre une « détérioration dramatique de la sécurité ».
« Nous examinons la demande du gouvernement haïtien et explorons un certain nombre d’options avec la communauté internationale », a déclaré à des journalistes un haut responsable américain sous condition d’anonymat.
Le responsable a assuré que les États-Unis apporteront un « support solide » à ce que décidera le Conseil de sécurité, qui traitera la situation en Haïti le 21 octobre de l’année en cours.
Agence France-Presse (AFP) explique que Biden, sceptique quant au déploiement de troupes américaines qui a mis fin à la guerre en Afghanistan l’année dernière, n’avait pas l’intention d’inclure des militaires américains dans une force potentielle pour Haïti, un pays que les États-Unis ont contrôlé pendant près de deux décennies il y a un siècle.
« Je pense qu’il est prématuré de vraiment commencer à se demander si les États-Unis vont avoir une présence physique en Haïti », a-t-il déclaré, après avoir reconnu que les États-Unis avancent « avec prudence » sur cette question.
Pendant ce temps, les États-Unis ont envoyé, à la demande du gouvernement haïtien, un navire de la Garde côtière en face de Port-Prince la capitale du pays, et tentent d’accélérer la fourniture d’une aide humanitaire supplémentaire, notamment pour aider le pays à faire face à l’épidémie de choléra.
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