Depuis le 18 décembre, les employés de l’Hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc sont en grève pour protester contre la décision de la Direction départementale de la santé de l’Artibonite de les obliger à se rendre aux Gonaïves pour recevoir leurs chèques.
Pour ce faire, les employés ont évoqué le climat d’insécurité créé par des bandits armés sur la route nationale numéro 1, notamment à La Croix Périsse et à Carrefour Peille.
Ils ont demandé aux responsables de surseoir à cette mesure, en déposant leurs chèques sur leurs comptes bancaires comme à l’accoutumée, afin d’éviter que cette grève ne devienne illimitée.
Pour sa part, le directeur médical de l’hôpital, Dr Frantz Alexis, rappelle que cette mesure a été prise par ses supérieurs dans le cadre d’un contrôle du nombre de personnes qui ont abandonné leur poste pour se rendre aux États-Unis d’Amérique dans le cadre du programme Humanitarian Parole.
Conscient des revendications du personnel sanitaire et administratif, ainsi que des membres du personnel subalterne, le directeur médical de l’HSN estime que cette grève illimitée pourrait avoir des conséquences néfastes sur le bon fonctionnement du plus grand centre hospitalier du bas Artibonite, qui reçoit des patients des régions avoisinantes et d’autres départements du pays.
Pour l’instant, à l’exception des urgences qui fonctionnent, l’hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc n’accueille pas de nouveaux patients.
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