Dans les bidonvilles d’Haïti, la population continue de fuir, cherchant à échapper à la violence des conflits territoriaux qui opposent des individus armés. Dans la soirée du lundi 13 novembre, les tirs d’armes automatiques se sont poursuivis sans relâche dans et autour de la commune de Cité Soleil, provoquant un exode massif des habitants qui se sont réfugiés dans des zones jugées plus calmes, ou tout simplement dans les rues.
Cette bataille sanglante, orchestrée par les hommes de Ti Gabriel, un puissant chef de gang de Brooklyn, dans le plus grand bidonville du pays, semble être une offensive visant à évincer les partisans d’Isca Andrice, un ancien professeur de mathématiques devenu chef de gang. Les tensions s’intensifient alors qu’ils tentent de redéfinir les limites du contrôle.
Au milieu de cette spirale de violence, au moins une personne a été tuée et plusieurs blessées. Les circonstances entourant la mort de d’Isca, un membre important de la coalition de gangs “G9 an fanmi et alliés”, restent floues. Certains évoquent un acte suicidaire, tandis que d’autres suggèrent qu’une balle accidentelle provenant de son propre arsenal l’a atteint à l’abdomen.
Cette tragédie met en lumière la cruelle réalité qui pèse sur ces communautés, les obligeant à abandonner leurs maisons dans l’espoir de trouver un refuge loin des affrontements meurtriers. Haïti, déjà en proie à des difficultés économiques, fait face à une crise humanitaire exacerbée par la recrudescence de la violence armée.