La tension monte entre la République dominicaine et Haïti, la première ayant annoncé la fermeture de sa frontière avec Haïti à Belladère-Elias Piñas. Cette décision controversée a été prise à la demande des autorités haïtiennes, qui affirment avoir perdu le contrôle de cette section de la frontière.
Le ministre dominicain de la défense, Carlos Luciano Dias, a déclaré que cette décision répondait directement à une demande des autorités haïtiennes, qui auraient admis leur incapacité à maintenir l’ordre du côté haïtien de la frontière de Belladère. Cependant, la décision n’a pas été accueillie favorablement par tous.
La société civile de la ville frontalière haïtienne de Belladère a vivement critiqué le gouvernement haïtien. Selon elle, cette décision est destinée à favoriser les grands commerçants de Port-au-Prince au détriment de la population locale. Les Belladérois craignent que la fermeture de la frontière n’entraîne des perturbations économiques majeures, mettant en péril les moyens de subsistance de nombreux habitants.
Les observateurs internationaux suivent de près la situation, craignant que la fermeture de la frontière n’exacerbe les tensions déjà existantes entre les deux pays voisins. Les relations entre la République dominicaine et Haïti ont toujours été complexes, caractérisées par des défis tels que l’immigration illégale, le trafic transfrontalier et les conflits territoriaux.
Alors que les autorités haïtiennes ont demandé l’aide de la République dominicaine pour sécuriser la frontière de Belladère, il est clair que cette décision suscite de vives inquiétudes au sein de la population locale. Les développements futurs pourraient avoir des répercussions importantes sur la situation économique et sociale des deux côtés de la frontière.
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