L’activité des gangs en Haïti peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale des citoyens

Mackendy Filderice
ParMackendy Filderice- Rédacteur
l'activité des gangs en haïti peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale des citoyens

Les actions des gangs criminels en Haïti ont un impact important sur le moral des citoyens haïtiens. Les gangs ont pris le contrôle de certains quartiers et zones urbaines, ce qui a créé un climat de peur et d’insécurité permanent. Les citoyens sont souvent victimes de la violence des gangs, qu’il s’agisse de cambriolages, d’enlèvements, d’extorsions ou même de meurtres. Cette violence peut avoir de graves répercussions sur la santé mentale des citoyens, qui peuvent développer des troubles anxieux, des troubles de l’humeur ou même des troubles de stress post-traumatique, selon le psychologue et professeur Sanon Chéry.

En effet, les actions des bandes criminelles en Haïti ont un impact significatif sur le moral des citoyens. Les gangs criminels peuvent répandre la peur et l’insécurité dans les zones où ils opèrent, en commettant des actes de violence tels que des vols, des agressions, des enlèvements et des meurtres. Cela peut créer un climat de terreur parmi les citoyens qui ont peur de sortir de chez eux, de fréquenter les lieux publics ou de mener une vie normale, explique le professeur.

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Les actions des bandes criminelles en Haïti

ne sont pas seulement une menace pour la sécurité physique des citoyens, mais peuvent également avoir un impact négatif sur leur santé mentale. Selon le professeur Sanon, la violence, les enlèvements, l’extorsion et les meurtres perpétrés par les gangs criminels en Haïti peuvent provoquer un stress traumatique chez les citoyens, en particulier ceux qui vivent dans des quartiers où les gangs sont actifs, tels que Martissant, Bèl-Air, Pernier entre autres. Ce stress peut avoir des effets à long terme sur la santé mentale, y compris le développement du syndrome de stress post-traumatique (SSPT), de l’anxiété et de la dépression.

Le psychologue a également indiqué que les citoyens qui ont été victimes d’un crime violent ou qui ont été témoins d’actes de violence peuvent également souffrir de troubles du sommeil, de cauchemars, de flash-back et d’autres symptômes de stress traumatique. Ces symptômes peuvent affecter leur capacité à travailler, à s’occuper de leur famille et à mener une vie normale, ce qui n’existe plus depuis longtemps en Haïti.

En outre, M. Sanon a déclaré que les activités des gangs criminels dans le pays affectent également l’économie locale en perturbant les activités commerciales, en extorquant de l’argent aux commerçants et aux résidents, en perturbant les transports et en affectant la stabilité du pays.

« Tout cela peut contribuer à un sentiment de désespoir et de frustration parmi les citoyens haïtiens, qui peuvent se sentir impuissants face à la situation », a-t-il déclaré lors d’un appel téléphonique avec notre rédaction, soulignant que cette situation peut également conduire à une perte de confiance dans les institutions et les autorités, qui sont souvent perçues comme étant en conflit avec la loi.

Cette situation peut également conduire à une perte de confiance dans les institutions et les autorités, souvent perçues comme incapables de garantir la sécurité des citoyens haïtiens.

Face à cette situation, le professeur Sanon suggère au gouvernement haïtien et à la communauté internationale de prendre en compte l’impact de la violence des gangs sur la santé mentale des citoyens, en apportant un soutien psychologique et en mettant en place des programmes de santé mentale pour aider les personnes touchées à surmonter le stress traumatique et à se rétablir.

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« La prévention de la violence des gangs est également essentielle pour protéger la santé mentale et physique des citoyens en Haïti », conclut-il.

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Mackendy Filderice
Par Mackendy Filderice Rédacteur
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Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.