Le récent budget rectificatif publié par le gouvernement continue de susciter des réactions, notamment l’inquiétude du professeur André Lafontant Joseph. Il dénonce l’absence du fonds de gestion dans le document budgétaire, une omission qu’il considère comme une violation flagrante de la Constitution haïtienne.
En tant que coordonnateur du Groupe de Recherche et d’Intervention en Développement et Éducation, le professeur Lafontant Joseph s’est montré très critique à l’égard du budget rectifié. Selon lui, cette omission n’est pas une simple erreur administrative ou technique, mais constitue un véritable « crime contre la communauté ».
Selon la Constitution haïtienne, le fonds de gestion est un élément essentiel pour assurer la répartition équitable des ressources publiques et garantir la transparence dans la gestion des finances de l’État. En l’ignorant, le gouvernement met en péril la stabilité économique et sociale du pays, estime le professeur.
Lafontant Joseph ne mâche pas ses mots lorsqu’il qualifie ce budget de « criminel ». Pour lui, il est impératif que les autorités respectent les dispositions constitutionnelles afin d’éviter une dérive qui pourrait aggraver la crise socio-économique déjà profonde en Haïti.
En conclusion, le professeur André Lafontant Joseph appelle à une révision immédiate de ce budget, conformément aux exigences légales et constitutionnelles du pays, afin d’éviter ce qu’il qualifie de « catastrophe annoncée » pour la nation haïtienne.