Par voix de son ministère des affaires étrangères, le Canada a exprimé vivement sa satisfaction après l’annonce hier mardi du Département d’État Américain des sanctions imposées à l’ancien président Michel Joseph Martelly pour trafic de drogues.
Sur son compte X, la ministre canadienne des affaires étrangères, Mélanie Joly, a salué la décision des autorités américaines de sanctionner l’ancien Chef d’État haïtien, Michel Martelly, qui aurait servi de son influence pour trafiquer des drogues vers les États-Unis.
Cette position ferme du Département du Trésor américain s’aligne aux initiatives des autorités canadiennes depuis 2022, établissant un régime de sanctions contre des personnalités influentes de la classe politique et du secteur des affaires en Haïti.
« En 2022, nous avons joué un rôle de premier plan en sanctionnant les élites politiques qui ont contribué à la terreur en Haïti & nous avons encouragé la communauté internationale à faire de même », écrit la chancelière sur son compte.
De plus, la ministre Joly appelle à une plus grande mobilisation de la communauté internationale qui, par des actions concrètes et efficaces, pourra « lutter contre la corruption et tenir responsables ceux qui terrorisent le pays et le peuple haïtien.»
La chancelière canadienne croit, en concluant son message, qu’il «est essentiel que nous fassions pression sur les individus responsables pour qu’ils mettent fin à leur violence insensée.» Des révélations accablantes établissant les rapports étroits entre les élites haïtiennes et les bandes armées qui entravent la stabilité du pays.
