Le pays est dévasté et la misère rode partout dans ses arrondissements alors que l’insécurité continue de faire rage. Depuis le début de l’année, les forces de l’ordre ont du mal à rétablir l’ordre face à la puissance des gangs, et le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) tarde à trouver la solution magique.
Composé d’une batterie de hauts gradés de la Police Nationale d’Haïti (PNH) sous la tutelle du DG a.i Frantz Elbé, lui-même subalterne du Premier ministre Ariel Henry, parmi d’autres responsables, le CSPN depuis janvier dernier avait annoncé des mesures anti-gangs suite à la mort de 6 policiers à Liancourt, dans le département de l’Artibonite sous les coups de feu des bandits de “Gran Grif”, et malgré cela quelques semaines plus tard plus d’une quinzaine d’autres gardiens de la paix allaient connaître la même fin dans l’Ouest d’Haïti.
Jusqu’alors résoudre les problèmes de l’insécurité reste-t-il un véritable défi pour le CSPN, avec un chef – Ariel Henry qui pèse toute sa croyance dans la balance avec l’intervention d’une force étrangère sur le territoire pour combattre les gangs, et le DG a.i Frantz Elbé qui fait face à une perte excessive de bataillons dans ses rangs ?
Même si plusieurs criminels ont été tués ou appréhendés par la PNH, cela n’empêche en rien à ce que l’insécurité s’installe dans plusieurs quartiers du pays. Le dernier dispositif du CSPN remonte au mois de janvier 2023, et jusqu’à présent son résultat est inefficace pour assécher la rivière de sang qui coule depuis des années dans les rues d’Haïti.
Précisons que malgré la crise actuelle, le chef du CSPN, le Premier ministre Ariel Henry se prononce peu sur la détérioration des conditions de vie en Haïti, étant trop préoccupé par d’autres affaires plus primaires que la souffrance du peuple haïtien. Malgré les cas d’assassinat, de kidnapping, entre autres, dénoncés, le chef du gouvernement a toute son attention ailleurs.
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