Depuis jeudi dernier, une vague de violence sans précédent secoue la région métropolitaine de Port-au-Prince, la Police Nationale d’Haïti (PNH) devenant la principale cible des gangs armés. La situation a atteint un point critique avec la perte tragique de quatre policiers.
Selon Pierre Espérance, responsable du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), cette série d’attaques n’est pas simplement le fait de gangs agissant de manière indépendante. Espérance affirme que des forces clandestines manipulent les actions des gangs et orchestrent le chaos dans les rues de la capitale.
“Les gangs n’occuperaient jamais les rues seuls. Il y a des mains cachées derrière tout cela”, a déclaré Pierre Espérance, soulignant qu’une dimension plus complexe et organisée se cache derrière ces actes violents. Ses allégations vont jusqu’à la collusion avec le directeur général de la PNH, Frantz Elbé.
Les déclarations de Pierre Espérance soulèvent également des questions cruciales sur la sécurité et l’intégrité des institutions responsables du maintien de l’ordre public. Des inquiétudes ont été exprimées quant à la possibilité d’une coopération tacite entre certains secteurs de la police et des éléments criminels.
La population est plongée dans un climat d’incertitude et de peur, tandis que les rues restent sous la menace constante des gangs. Les autorités sont pressées de prendre des mesures immédiates pour enrayer cette spirale de violence, et les appels à une enquête approfondie sur les allégations de collusion entre les gangs et la police se multiplient.
Pour certains citoyens, Frantz Elbé, directeur général de la police, fait l’objet d’accusations graves qui exigent des réponses transparentes. La confiance du public dans les forces de l’ordre est mise à l’épreuve, et la nécessité de restaurer la sécurité et la confiance devient plus urgente que jamais.
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