La mission tant attendue se fait de jour en jour attardée. Ce jeudi 9 novembre, les autorités kenyanes ont déclaré que les troupes kenyanes ne quitteront pas le pays tant qu’il n’aura pas reçu les 225 millions d’euros que le pays estime que coûtera le déploiement de policiers en Haïti.
Dans un communiqué, le ministre kenyan de l’Intérieur et de la Coordination nationale, Kithure Kindiki a déclaré que le déploiement des troupes de la National Police Service (NPS) en Haïti coûtera 91 milliards de shillings, les États membres des Nations unies étant censés lever les fonds.
Il a aussi indiqué que le gouvernement a déjà dépensé 241 millions de shillings pour les exercices de pré-déploiement, englobant des formations et des procédures médicales qui seront remboursées lors du déploiement.
« J’ai alloué une petite somme pour le travail préparatoire. Nous avons 241 millions de shillings pour des préparations essentielles afin que lorsque nous recevrons le feu vert, nous puissions déployer », a ajouté Kindiki.
« Nous avons convenu que les ressources pour cette mission seront organisées et mobilisées parmi les États membres. À moins que toutes les ressources ne soient et disponibles. Nos troupes ne quitteront pas le pays », poursuit Kithure Kindiki.
Par ailleurs, les autorités haïtiennes restent confiantes quant à l’application de la décision du Conseil de sécurité de l’ONU d’envoyer une force internationale de soutien à Haïti. « Nous attendons que les instances légales et constitutionnelles se prononcent. Nous sommes très confiants et n’avons aucun doute sur la mise en œuvre des décisions du Conseil de sécurité. Il y aura entre-temps des missions d’exploration et de partage d’informations », a confié le chancelier Jean Victor Généus à Le Nouvelliste.
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